Cette ville de 100 000 habitants a été le berceau du « Printemps arabe » en 2011 causant de nombreux morts et blessés. Avec un taux de chômage de 40% et un gouvernorat reconnu comme un des plus déshérités du pays, Kasserine ne possède pas les moyens d’entretenir l‘hôpital ni de soigner correctement la population.
Dans cet hôpital régional, « on accouche 1700 césariennes par an, 800 opérations de gynécologie, mais il n’y a pas de service de réanimation » nous dit le chef du service maternité. On compte seulement 2 ou 3 chirurgiens par spécialité pour 500 000 habitants sur la région. « Pour se faire soigner, raconte un enseignant, il faut aller à Sfax, la ville la plus proche, à quelques 200 km. (Source : Le Figaro) ».