don action humanitaire Bangladesh Rohingya

Jordanie

HumaniTerra est engagé en Jordanie depuis 2014, où nous développons un programme de prise en charge chirurgicale des réfugiés syriens et populations vulnérables.

Plus de 620,000 réfugiés sont arrivés dans le nord de la Jordanie depuis le début du conflit. Une grande partie de cette population vivent dans le camp de Zaatari dans des conditions très précaires.

De plus les structures de santé publiques jordaniennes sont débordées, ce qui contribue à un amoindrissement des conditions de vie.

En juillet 2017 HumaniTerra signe un contrat officiel avec le ministère de la Santé, une exception dans ce pays qui autorise pour la première fois une ONG à opérer au sein d’hôpitaux publics jordaniens. Ce partenariat  contribue à l’amélioration de la prise en charge chirurgicale des patients réfugiés et des populations les plus pauvres.

La première mission chirurgicale de décembre 2017 a lancé le programme de chirurgie d’HumaniTerra, qui se focalise sur la chirurgie pédiatrique traitant les enfants jordaniens ainsi que les enfants réfugiés syriens présents dans des camps de la région d’Irbid.

HumaniTerra oriente de plus son programme sur la coopération chirurgicale entre notre organisation et le personnel médical jordanien pour travailler tant sur la qualité des services que sur un échange de savoirs.

Une coopération qui répond à un objectif humanitaire : celui de soigner les populations les plus vulnérables, aussi bien jordaniennes (chirurgie sociale) que réfugiées syriennes (chirurgie humanitaire) en proie à la précarité et au manque d’accès aux soins.

Pour que les résultats soient satisfaisants, la chirurgie doit rester en interaction avec, de toute évidence, l’anesthésie, mais également les soins paramédicaux. Il est indispensable d’avoir une approche pratiquement holistique des soins. Cela implique un compagnonnage à plusieurs niveaux : chirurgie, anesthésie, infirmier, kinésithérapie.

Dans ce cas, les soins chirurgicaux dispensés par les équipes franco-jordaniennes permettent de renforcer les capacités d’HumaniTerra dans le pays, tout en permettant une capitalisation dont bénéficie le corps médical jordaniens dans le domaine de la chirurgie réparatrice et pédiatrique. Il en est de même pour les techniques d’anesthésie, les soins infirmiers et la kinésithérapie.

Le personnel paramédical doit également être en mesure d’assurer une veille psychologique auprès du patient car la rééducation et le suivi psychologique participent à la restauration fonctionnelle, psychique et sociale du patient.

Partenaires : Le Ministère de la Santé Jordanien, Le Haut-Commissariat des Réfugiés des Nations Unis (UNHCR), Le Centre de crise du Ministère des affaires étrangères français, L’ambassade de France en Jordanie, La Région PACA, UNICEF

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