En octobre 2017, HumaniTerra déploie une mission d’évaluation et d’expertise afin d’identifier les besoins en chirurgie. L’équipe trouve une situation humanitaire extrême pour les femmes. Les agences onusiennes, dont l’OMS, font état de 55 000 femmes enceintes dont 24 000 ayant besoin de soins immédiats. Le besoin de prise en charge obstétrical est donc important. Au moins 15% de ces femmes pourraient bénéficier d’une assistance chirurgicale. Le manque de professionnels de santé, tels que sages-femmes, chirurgiens gynécologues, anesthésistes et infirmiers anesthésistes, est criant. Les femmes accouchent dans leur abri avec l’aide des accoucheuses traditionnelles, les Daïas. Les conditions d’hygiène dans lesquelles elles mettent au monde leur bébé sont plus que précaires et augmentent le risque de mortalité infantile et maternelle. HumaniTerra en travaillent étroitement avec les sages-femmes traditionnelles pour prendre en charge les grossesses à risque. L’objectif est d’augmenter le nombre d’accouchements assistés, de faire le suivi de grossesse des femmes. Et ainsi réduire la mortalité maternelle et infantile.